Pour autant, on tombe très vite dans un débat d’expert ou de café du commerce, qui cela dit sont fermés en ce moment en France.
L’énergie que vous consacrez à tenter de convaincre vos adversaires vous fait peut-être passer à côté de l’essentiel. La vraie question n’est pas scientifique. Elle est sociétale, juridique, voire philosophique. La survenue dans votre vie du coronavirus vous pose une question toute simple : "Quels sont les droits que vous êtes prêts à sacrifier au nom de la lutte contre le Covid-19 ?” C’est une question de jauge. Jusqu’où faut-il aller ? Jusqu’où le gouvernement doit-il aller ? Quelles sont les lignes rouges ? Bien sûr, votre réponse dépend de votre perception du danger. Elle-même dépend de votre âge et probablement de votre temps passé devant les informations lors de ces douze derniers mois… Pour moi, il est évident que nous ne pouvons pas accepter l’idée d’un fichage des citoyens. Et les gouvernements d’Europe ne sont pas loin de passer ce cap. L’Espagne a ouvert la voie. Un registre des personnes non vaccinées va être tenu. Les données pourront être consultées par les autres états européens. Tout cela est fait au nom de votre bien. Quelles que soient les raisons invoquées, il me paraît dangereux d’aller dans cette direction. Constituer des fichiers de citoyens, c’est faire de la discrimination officielle. Ce n’est bon pour personne. Voilà pourquoi je vous encourage à signer la pétition lancée par Maeva. Vous trouverez son appel ici. N’hésitez pas à faire tourner le texte autour de vous. Il est bon que tout le monde soit informé de la situation. Merci ! Augustin de Livois
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